Justinien ou Justinien le Grand (latin : Imperator Caesar Flavius Petrus Justinianus Sabbatius Augustus, grec ancien : Φλάβιος Πέτρος Σαββάτιος Ἰουστινιανός), né vers 482 à Tauresium, près de Justiniana Prima en Illyrie, et mort le 15 novembre 565 à Constantinople, est un empereur romain d'Orient[N 1] ayant régné de 527 jusqu'à sa mort. En 539-540, comme sur la plupart des autres fronts, la situation bascule dans un sens défavorable à l'Empire byzantin. La situation est alors critique, Justinien fait barricader le Grand Palais et se réfugie dans le triclinium, envisageant peut-être de fuir la capitale. De ce fait, l'empereur décide de conduire une expédition militaire, officiellement pour rétablir Hildéric sur le trône. La principale critique à son encontre ne vient pas tant des mesures fiscales nouvelles qu'il a pu promouvoir[N 15], que de la manière dont il applique ces mesures, parfois avec brutalité. L'édification de Sainte-Sophie n'est que l'aspect, certes le plus ambitieux, de l'entreprise de reconstruction de nombreux bâtiments au sein de la capitale. Cette dépendance complète envers les marchands perses débouche sur une fluctuation de l'activité des manufactures de soie dès lors que les tensions s'aggravent entre les deux empires, tandis que les prix restent élevés, y compris après la paix éternelle de 532[260]. Sa date d'arrivée à Constantinople est incertaine. Cette conquête est souvent menacée par d'autres rois, notamment les rois ostrogoths, mais Justinien parvient à garder le contrôle de l'Italie pendant tout son règne. En revanche, il est probable que son rôle dans l'administration de l'Empire s'accroisse au fur et à mesure que Justin vieillit, le règne de son oncle lui permettant de se confronter aux difficultés de l'exercice du pouvoir et de gagner en expérience[22]. Les droits des enfants sont mieux garantis, les procédures d'émancipation sont simplifiées et le père n'a plus que l'usufruit des biens acquis par ses enfants non émancipés[201]. D'autant qu'aux effets de la peste proprement dite, il faut ajouter ses conséquences comme les famines qui sont plus fréquentes dès lors que le bétail est aussi touché et que l'organisation économique de l'Empire est perturbée. Son arrivée renforce considérablement la position byzantine. C'est un succès d'ampleur, notamment sur le plan symbolique, qui permet à Justinien de rétablir la souveraineté impériale sur la cité impériale par excellence. Des débats ont eu lieu pour connaître la nature exacte de la maladie mais il semble bien que la peste bubonique soit à retenir[N 10]. Quand, en 520, il est très opportunément assassiné, il ne fait aucun doute que Justinien a ordonné ce meurtre. Il essaie aussi de limiter le départ des fonctionnaires municipaux vers d'autres fonctions jugées plus prestigieuses. La basilique Sainte-Sophie est aussi fragilisée et une partie de la coupole centrale s'effondre quelques mois plus tard. Pour satisfaire son ambition de reconquérir d'anciens territoires, et même s'il n'est pas prouvé qu'il dispose d'une stratégie précise de rénovation impériale, il peut se reposer sur ses généraux. Ainsi, dans le film de Riccardo Freda, Justinien la rencontre dans une taverne où il s'éprend d'elle, lui offrant un pendentif avant de présider le tribunal qui la juge pour s'être enfuie avec ce bijou. Il remplace les vicaires des diocèses de Thrace et du mur d'Anasthase par un prêteur justinien de Thrace, aux fonctions civiles et militaires[77]. Sur le plan interne, la situation aussi se dégrade, parfois pour des raisons extérieures à l'empereur. Toutefois, la mort du souverain perse le 13 septembre 531 constitue un tournant dans le conflit. 3. De même, une novelles énumère les nombreux devoirs qui sont à leur charge (veiller à l'entretien des infrastructures par exemple) et ils doivent dorénavant prêter serment sur l'Évangile[177]. En réaction, Justinien renforce sa politique religieuse. Progressivement, Justinien revient à son désir initial de parvenir à un compromis. « La principale règle est que le bon ordre de notre armée soit maintenu sur les routes et que nos contribuables n'en souffrent aucun préjudice ou qu'ils soient indemnisés de celui qu'ils pourraient recevoir », Pour autant, ces unités jurent aussi fidélité à l'empereur et quand un général tombe en disgrâce, ses. La politique extérieure de Justinien peut être décomposée en deux aspects. Les gouverneurs sont aussi soumis à la surveillance des évêques qui peuvent réclamer l'application des lois. Bref, à travers ses 223 pages, lâauteur reconnait que les Africains sont entrés dans la modernité par des actions et des entreprises accomplies par lâEurope modernisée, au nom de la mission civilisatrice qui lui recommandait la liberté, esprit de la modernité. Justinien peut alors entamer des négociations en position de force, mais Kavadh se montre de nouveau peu ouvert aux discussions, exigeant toujours des versements prévus par d'anciens traités[54]. En juin 541, les Sassanides assiègent Antioche, une cité stratégique de la Syrie, que Germanus ne peut défendre. C'est le cas de l'Afrique. Selon Procope de Césarée, c'est l'impératrice Théodora qui l'incite à rester[N 8]. Il estime que nul ne doit s'enrichir aux dépens d'autrui. Il cherche, entre autres, à renforcer les pouvoirs des gouverneurs de provinces mais aussi à prohiber certaines pratiques comme la vente de leurs charges qui contribuent à un climat endémique de corruption. Grâce à cette aide, Athanagilde parvient à vaincre son adversaire et à s'installer sur le trône, tandis que les Byzantins en profitent pour s'emparer d'une région correspondant peu ou prou à l'Andalousie, comprenant les villes de Carthagène, Malaga ou Cordoue, le tout au prix d'un faible investissement en hommes et en argent[131],[133],[134]. Au-delà de gains territoriaux qu'il sait difficiles à acquérir, Khosro espère surtout renflouer les caisses de son empire[58]. En dépit de l'ampleur des ambitions de Justinien, Georges Tate nuance sa responsabilité dans l'autoritarisme croissant de l'Empire byzantin, rappelant que la tendance à l'approfondissement des pouvoirs de l'empereur est ancienne, remontant au moins à Dioclétien, et que Justinien ne fait qu'achever ce mouvement entamé bien avant son règne[43]. Ses ambitions sont évidentes, il veut à la mort de l'empereur, barrer la route à Justinien, et se faire proclamer. Ce travail de codification doit aussi permettre de sélectionner les lois à maintenir ou celles à compléter. Toutefois, il n'hésite pas à le critiquer à l'occasion. Il a parfois tendance à s'opposer aux papes. Sur le plan religieux, il a joué aussi un grand rôle, en tentant d'unifier les croyances chrétiennes mais aussi d'imposer ses vues au pape. Désormais, il doit approuver les ordonnances fiscales des gouverneurs sous son autorité. Ainsi, Sévère d'Antioche, grand théologien monophysite, est autorisé à revenir à Constantinople en 535[242]. A partir du XIe siècle, les Turcs font de plus en plus dâincursions dans lâempire byzantin pour prendre du butin ou des récoltes. En matière de politique intérieure, Justinien est aussi assisté de conseillers de grande qualité, à l'image de Tribonien qui est le maître d'œuvre de la rédaction du code justinien. Le 1er juin 527, alors que Justin Ier est encore empereur, une loi condamne durement les hérétiques, soit « quiconque n'appartient pas à l'Église catholique et à notre foi orthodoxe et sainte ». Activités l) Doc. Certaines de ces doctrines sont particulièrement visées, comme le manichéisme, puisque la mort est requise contre ses partisans. En dépit des oppositions nombreuses, Justinien impose son projet et la flotte quitte la cité impériale le 22 juin 533, sous le commandement de Bélisaire. Le déroulement des cérémonies ne diffère guère de la tradition romaine mais certains traits sont renforcés. L'ouvrage uchronique de Lyon Sprague de Camp De peur que les ténèbres suit les aventures d'un historien américain des années 1940 projeté dans l'Italie avant l'invasion de Bélisaire, qu'il parvient à prévenir en aidant les Ostrogoths. Il empêche les grands aristocrates, dont les sénateurs, de se constituer des richesses trop importantes, y compris des fonctionnaires comme Tribonien ou Jean de Cappadoce qui ont contribué à son gouvernement. Constantianus remplace Mundus et se rend à ... Justinien cherche probablement à éviter qu'un personnage trop important ne se dégage et ne menace son propre pouvoir, à l'image des soupçons qu'il a eus envers Bélisaire. En 528, des lois statuent sur les règles des élections épiscopales et, en 529, c'est au tour de la discipline des moines d'être réglementée. En 541, une pandémie de grande ampleur contribue aux difficultés naissantes de l'Empire après les premières années de règne florissantes. Durant le règne de Justinien, le front balkanique reste relativement calme, même si l'Empire doit faire face aux tentatives renouvelées des divers peuples vivant plus au nord de franchir la frontière du Danube. Les militaires, fatigués par les campagnes incessantes, se plaignent des retards dans le paiement de leurs soldes, tandis que le durcissement des interdictions faites aux ariens de pratiquer leur religion déplaît profondément aux soldats de cette confession. Pour autant, il reste encore aujourd'hui considéré comme un dirigeant de grande qualité, contribuant à faire rayonner l'héritage de la Rome antique. Dans la basilique Saint-Vital, une mosaïque représente lâempereur Justinien. D'autres mesures de protection sont prises comme l'affranchissement automatique d'une esclave que son maître veut contraindre à la prostitution ou l'impossibilité pour un maître de récupérer un ancien esclave malade qu'il a abandonné. Si les conflits entre les deux entités sont nombreux (guerre d'Anastase), la frontière reste à peu près la même. Il fait alors part de ses inquiétudes quant à la résistance du monophysisme et le patriarche Anthime Ier de Constantinople, partisan de cette doctrine, est déposé. Seul Cusina se range aux côtés de ce dernier. En mars 559, intervient le plus grand raid dans les Balkans du règne de Justinien. À propos des relations entre Justinien et le pape Vigile, voir : À propos des convictions religieuses de Justinien, voir : European Judaism: A Journal for the New Europe, « Il fut moins sage ou moins heureux dans le gouvernement de l'empire : son règne fut remarquable par des calamités ; le peuple fut opprimé et mécontent ; Théodora abusa de son pouvoir ; une suite de mauvais ministres fit tort au discernement de Justinien, qui ne fut ni aimé durant sa vie, ni regretté après sa mort. Agathias rapporte qu'après cet effort, l'armée impériale compte 150 000 hommes, même si ce chiffre est probablement sous-estimé[N 16]. De surcroît, Justinien doit mobiliser le gros de ses forces face aux Sassanides et les effectifs dans la région ne sont guère suffisants pour tenir toute la péninsule[119]. Cet ouvrage, paru après sa mort, livre une version beaucoup plus négative de Justinien et de son entourage, que ce soit sa femme, qu'il présente comme étant à l'origine de nombre des décisions de Justinien, ou Bélisaire, dont il a pourtant été l'assistant. De ce fait, il est très actif dans la lutte contre les dissidences religieuses, usant parfois de l'oppression et parfois du dialogue, notamment avec les monophysites, même si ses résultats en la matière sont contrastés. Les marchands byzantins peuvent faire du commerce dans tout le monde méditerranéen. Le règne de Justinien se caractérise par l'ampleur des dépenses consenties. La sacralité chrétienne est omniprésente dans l'imagerie impériale, notamment sur les mosaïques de la basilique Saint-Vital de Ravenne. Ce dernier entre dans la ville le 15 septembre, avec une armée disciplinée à qui il a défendu tout pillage. Justinien est le dernier empereur à avoir tenté de réunir les deux parties de lâancien Empire romain. Dans le cadre de la guerre des Vandales, il refuse de soutenir Gélimer, mais il s'empare de la forteresse de Septem (Ceuta), sur la côte africaine du détroit de Gibraltar. 5- Que cherche à reconstituer Justinien par ses conquêtes (DV) ? Justinien veut reconstituer l'Empire romain autour de la Méditerranée. Toutefois, la peste ne suffit pas à expliquer l'ensemble du déclin démographique de la période[150]. De ce fait, Justinien est particulièrement engagé dans la lutte contre les doctrines dites hétérodoxes et ses conquêtes extérieures doivent aussi se comprendre comme un moyen de propager la foi chrétienne orthodoxe, notamment à l'encontre des partisans de l'arianisme que sont les Vandales et les Goths. Elle semble avoir pénétré l'Empire par l'Égypte, pour ensuite remonter au nord par la Palestine et atteindre Constantinople vers le milieu de l'année 542[147]. Cependant, Kavadh réclame de Justinien le paiement d'un tribut, faute de quoi, il menace de reprendre les hostilités. Très pieux, il intervient fortement dans les affaires religieuses. Son gouvernement est très autoritaire. Son objectif est bien de ramener l'Italie, terre emblématique de l'histoire romaine, dans le giron impérial en la libérant de l'emprise des Barbares et des hérétiques[113]. Justinien met alors un terme à l'accord passé avec ce peuple, tente de les combattre sans grands résultats et revient à une politique de conciliation. L'église des Saints-Apôtres est alors déjà en mauvais état. Pour la bâtir, il fait appel à deux architectes : Anthémius de Tralles, qui meurt un an plus tard, et Isidore de Milet.
Synonyme De Recul, Patrick Chaimovitch Origine, Restaurant Paros Naoussa, Kalash Criminel, Maes, Mousse Au Chocolat Grand-mère, Florent Sinama-pongolle Salaire, Lonely Planet Bâle Suisse, Ecrire Une Histoire Magique,